Forum du site web du village de Sorgeat
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...Aucun rapport? Pas si sûr! Le paratonnerre n'est pas encore obligatoire, et pourtant le coup de foudre, ça existe...
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Bravo Messieurs ! Le sujet vous inspire...Ô Manne !
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Puisqu’ Agafou rappelait cette date... Difficile de choisir...Celle-ci peut-être, à ne pas oublier ...
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De retour d’un petit tour dans le calendrier républicain, j’ai découvert que ce jour était celui de la morille.
Morchella de son nom latin ou morilha en occitan.
Brune ou blonde, c’est un champignon alvéolé.(D’origine espagnole ? Banderilles et morilles, estampille)
On en trouve trace dans la légende de Saint Pardroux (VIIIe siècle) : un paysan en ayant trouvé voulut les offrir à l’abbé de Guéret (St Pardroux,donc), mais un seigneur s’en empara et eut de fortes coliques dont il ne guérit qu’en avalant l’huile que Pardroux avait bénite.
Rien n’est dit sur l’origine de l’huile : olive, morue, colza, chacun choisira celle qu'il voudra.
Ce seigneur-voleur aurait-il ingéré ces morilhos sans les faire cuire, ce qui expliquerait leur toxicité ?
En effet, la morille contient de l’hémolysine, substance toxique qu’une bonne cuisson ou un séchage supprime.
Gare aux mori-i-i-illes !
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La Marie évoque la morille, le plus connu et le plus recherché des champignons du début du printemps dans notre haute Ariège. On en ramassait beaucoup aux alentours de Pâques pour garnir la fameuse omelette pascale.
Où en trouver ? Quelques indices mais …. pas le nom prècis des lieux évidemment !
En étant très friand, j’en ai toujours trouvé dans les prés et les bords des ruisseaux et des recs où poussent de petits frênes (surtout lorsque les premiers bourgeons des frênes apparaissent), très rarement sous des chênes ou des résineux. Les petites murailles séparant les prés, qui conservent l’humidité de la fonte des neiges, sont aussi des coins très intéressants surtout s’ils sont bordés de frênes. Les morilles reviennent pratiquement tous les ans dans ces même coins si on ne dégrade pas le site.
On en trouve assez souvent dans les jardins bordés de lilas ou près des merisiers et cerisiers.
Attention comme le rappelle la marie : la morille crue ou pas assez cuite est toxique. On peut très bien la conserver par dessiccation et elle garde même tout son parfum. De plus elle perd sa toxicité.
Attention également à la fausse morille qui peut être mortelle ! On la rencontre essentiellement sur des souches en décomposition ou dans la bruyère.
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Merci Agafou de rappeler la dangerosité de certains champignons. La fausse morille ou gyromitre est de ceux-ci.
Gyromitre...De gyro (mais non, pas le tour de France italien) et de mitre (Mas non, es pas lo capèl de l’avesque)...bien que...
Gyromitre (gyro : du grec cercle, tour et mitra : mitre, turban) : champignon qui a un chapeau avec circonvolutions.
En effet, le chapeau de la (ou du) gyromitre ressemble à une cervelle.
D’ailleurs, on ne dira plus se creuser la cervelle mais se creuser la gyromitre ! ou avoir une gyromitre d’oiseau.
Camparolesquement vôtre.
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J’ai entendu le rossignol chanter...rien d’étonnant ce jour étant.
Bien que ce soit plutôt la nuit que son chant s’entend.
Car le rossignol ne siffle pas (ni chien, ni verre, ni train) ; non, il chante.
Pour attirer sa belle, le mâle chante, gringotte, quiritte et trille : il chante et nous enchante.
Et ne cessera tant que promise il n’aura.
Rossignolet apprend à chanter avec ses pairs plus âgés (des maîtres-chanteurs).
Quel phénomène ce philomèle !
A ce propos, le roussin de La Philomène était-il un rossignol d’Arcadie ?
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8 mai
Les Marx Brothers sont chez nous.
Honte à toi,Zeppo, toi qui as zappé le drapeau!
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Froid, pluie, neige ?
Mamert, Pancrace, Servais
Lequel s'est égaré?
(A Luzenac...peut-être...)
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19 Prairial, on ne peut oublier de rendre hommage au bel arbre du Petch.
Telh en occitan, dans mon dictionnaire. A Sorgeat aussi ?
Le tilleul, fut arbre symbole de liberté à la Révolution.
« Aben plantat dabant lou temple
Un bél aubre de Libértat
Per que lou pople lou countemple. »
Le tilleul planté au Petch, promontoire de Sorgeat, date-t-il de cette époque ?
Peut-être lui sait. Si on l’écoute dans la crevasse de son tronc, entendrons-nous sa vérité ?
A moins que le tilleul...mente.
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lundi:St Medard, jeudi: St Barnabé... C'est curieux:
Qui pourrait m'expliquer pourquoi en ces jours de ciel désespérément bouché , au matin, il apparaît toujours une trouée de ciel bleu et un spot de soleil sur les Bazerques?
éclaircie fugitive et ponctuelle, je l'admets, mais quand même!...
Veinards!
A quel saint se vouer?
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Une œillade du soleil et les Bazerques sont sous les feux de la rampe.
Quel est le curieux là-haut qui darde les nuages pour observer ce village ?
A moins que ce ne soit le contraire.
Qui a le sésame ici-bas pour offrir cette percée vers la lumière ?
La configuration au sol ?
L’étroitesse de la vallée à cet endroit ? Le rôle de la rivière ?
Présence d’un couloir aérien ? ( !)
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Comme c’est joliment dit !
Je tente une explication :
-Com-ment ça mar-che ?
-Elémentaire, mon cher W…indow !
-C’est pas sourcier !
Y aurait-il une source d’eau chaude(ou tiède) du côté de Mérens. Elle créerait une montée d’air chaud perçant la couche nuageuse (si elle est assez mince et assez haute)
Si la colonne d’air est assez concentrée la percée est ponctuelle, elle peut coïncider pour éclairer, à cet instant matinal, les environs des Bazerques.
Un peu nébuleux, non ?
http://www.sorgeat.com/voir_photo.php?&idx=189
Dernière modification par le teigneux (2015-06-13 08:39:35)
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Plus de nébulosité, on comprend bien. Merci !
Et après explication, quand on sait, on se dit que ça coule de source....
Il y a 4 sources chaudes sulfureuses à Mérens signalées en 1852...d’après mes sources : « Les eaux minérales du département de l’Ariège » par le Docteur Bonnas 1882
La source supérieure à 1305 m, appelée Filhol, a une température de 48°.
Prudence, donc quand on porte quelqu’un aux nues ; percées, il risquerait d’en tomber.
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Rotophylus Garabetum
Après la fête de la musique,
Aubade pour rotofil solo.
au Gutch, dès 7h30
100dBA minimum.
Merci, cher maître!
Dernière modification par le teigneux (2015-07-11 16:24:23)
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Ramené en Europe dans la Santa Maria de Christophe (Aline ? non) il se décline en vert, blanc, rosé, rouge, noir, sec ou frais.
De Paimpol, ou tarbais, il est base du cassoulet ou plus près, de la mounjetade et de la garbure.
Et Jack (un sacré jardinier) a vu le sien percer les nuages (tiens, tiens...).
Son auteur serait-il un visionnaire des OGM...Mon sang tôt ou tard ne saurait mentir.
M’en vau manjar taouleilhes (approximatif...)
Bon appétit à tous!
Dernière modification par La Marie (2015-07-18 21:01:52)
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Il y a donc ceux qui barrent et ... " il y a ceux qui creusent " (comme eût dit Blondin)
...Mais n'en parlons plus!
T-News
Dernière modification par le teigneux (2015-07-23 04:45:39)
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Pour plagier Coluche, nous pouvons aujourd’hui dire :
Comment !?! Il y a un nouvel Homo !?
Eh oui ! Homo Naledi est là. Et vient d’être découvert en Afrique du Sud.
Homo Naledi, « Homme étoile ».
Coup médiatique des producteurs du dernier-prochain Star Wars ?
Mais non ! Naledi du nom du lieu où il a été découvert : dans la chambre Dinaledi faisant partie du réseau de grottes appelé « Rising Star » sur le site « berceau de l’Humanité » près de Johannesburg.
Alors, nouvelle branche d’Australopithèque ? (de par la taille de son crâne) ou autre espèce d’Homo ? (au regard de la forme de ses membres)
Le chaînon manquant entre les 2 ?
En tout cas, une découverte extraordinaire...
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Que choisir? Microcephala? Megalocephala? Macroncephala?
Petite tête, peut-être, mais tête bien faite.
D'accord, Coluche connaît bien (H)Omo qui rend plus blanc que blanc
mais Bouvard, lui,serait plutôt pour le megalocephala (j'ai pas dit "Mégalo-Séguéla" alias ROLEXman) et les Grosses Têtes (et les têtes bien pleines)
Tout ça nous prend la tête!
Dernière modification par le teigneux (2015-09-12 11:00:30)
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En l’air, dans les nuages : mais où avais-je la tête ?
Ah ! Ce Séguéla-là ! Pas le vigneron (dit Chaiguéla)
Tête à claques avec sa montre, celui qui garde la tête froide avec « la force tranquille ».
Mais, tête de linotte, il a oublié, même s’il s’est creusé la tête que cette formule émanait d’un discours de Blum en 1936 :
« ...avec cette force tranquille qui est la garantie de victoires nouvelles. »
Bon, ne nous mettons pas martel en tête (Charles, dehors !) et gardons-la sur les épaules (C’est sa place, non ?)
Dernière modification par La Marie (2015-09-13 11:22:29)
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Dans la nuit de dimanche à lundi, l’ombre de la terre se projettera sur la lune qui sera alors éclairée par la lumière réfractée du soleil.
Ce phénomène appelé « lune de sang » fera piquer un fard de jolies teintes orangées à notre satellite.
La blanche Séléné se transformera-t-elle en Hécate écarlate ?
La lune, « super lune » sera alors au périgée. La conjonction des ses deux phénomènes, devrait nous offrir un joli spectacle de l’astre de la nuit : nullement question de la décrocher, juste l’admirer.
Alors si, toujours éveillés ou déjà réveillés, pensons à regarder à l’extérieur entre 3 et 6 heures...
Et si à proximité se trouve un appareil photo (chargé)...histoire de partager avec les encore endormis.
N’oublions pas, ne soyons pas dans la lune à ce moment-là : il faut un peu de recul pour pouvoir voir.
Même si, comme dit Claude Roy :
« Cet enfant qui est dans la lune
s’y trouve bien, s’y trouve heureux
Pourquoi le déranger ? La Lune
est un endroit d’où l’on voit mieux »
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Par un samedi matin brumeux d’automne quinze valeureux et courageux guerriers partent à la traque d’un dangereux prédateur : un sanglier. On appelle cela une abattue …non pardon une battue. Après que le chef de battue, on n’en doute surtout pas, ait accompli toutes les obligations que lui impose la loi : avoir vérifié et enregistré les numéros des fusils, les numéros des permis de chasse, les assurances - après avoir rappelé obligatoirement les indispensables consignes de sécurité, avoir indiqué à chacun son poste à ne quitter pour aucun motif, lors de la poursuite de l’animal par des chiens déchaînés et, sur un plan même sommaire, celui de tous ses camarades – avoir vérifié la présence pour chacun des cornes de chasse ainsi que des gilets ou casquettes fluorescents, après avoir mis en place les panneaux indiquant le déroulement d’une battue, chacun regagne sa place en repérant bien la position de ses voisins.
Dès lors les chiens sont lâchés. La battue commence. Chacun écoute les aboiements des chiens et surtout situe les coups de fusil souvent nombreux qui viennent même troubler la quiétude des habitants des villages alentour, en espérant que l’animal va arriver dans son secteur et être ainsi le héros du jour.
A la fin de la battue annoncée par la corne de chasse qui signifie presque toujours que la bête a été abattue et donc la battue terminée, les guerriers, après avoir rendu inoffensives et rangées leur armes se précipitent vers la dépouille et un ou souvent plusieurs, revendiquent immédiatement l’exploit afin de recevoir leur récompense qui sera, outre un gigot ou autre morceau du sanglier, un trophée : les pieds de l’animal destinés à un tabouret ou a un portemanteaux, voire la tête qui trônera dans l’entrée ou le salon de leur maison.
Mais il arrive malheureusement assez souvent que la victime ne soit pas le dangereux prédateur mais un camarade de « guerre » ou un promeneur distrait qui na pas vu les indications de battue obligatoirement mises en place. La revendication de l’acte devient trés rare et la localisation des tirs entendus plus difficile à situer pour les autres. Il est vrai que le trophée change de nature se transformant en années de prison ferme et fortes amendes. Mais l’accident peut être, qui peut le dire, le fait d’un irascible ramasseur de champignons ulcéré de voir son jardin de cèpes piétiné ou … d’un lapin, un lapin qui avait un fusil !
Dimanche, montant le col de la Chioula, j’ai entendu, en bas de la vallée des pleurs et des lamentations bien compréhensibles. Mais, plus surprenant, arrivé dans les lacets du col, au fond des bois, j’ai bien cru percevoir un rire … celui d’un sangler !.
Cette histoire n’a pas de morale et malheureusement pas de fin …
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Suite à ton message, Agafou, n'aurait-on pas entendu quelques grincements de dents dans le silence environnant tout ceci ...
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Nos cloches (sonnantes et non trébuchantes)
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Aux cloches, citoyens!
Sonnons et bataillons!
Sonnant, tintant,
Qu'un son plus pur
ébranle nos tympans.
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Un coup de barre ?...
Mars et …Yeaaase !!
Ça cloche ?
Ah ! Si l’ange, elle l’eusse entendu…
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