Forum du site web du village de Sorgeat
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Quelle bonne idée, « les expressions familières » aperçue sur la partie météorologique du site de Sorgeat.
D’ailleurs à ce propos, je tenais à remercier le Monsieur météo non pas national (il ne faut pas exagérer) mais communal qui anime cette fraction. Je pense ne pas être la seule dans ce cas : personnellement, depuis plusieurs années maintenant, c’est une visite quotidienne incontournable. Pourquoi ? Pour vivre un peu de Sorgeat sans forcément la présence effective. Y être un brin sans y être. C’est un peu de la faculté d’ubiquité qui nous est ainsi offerte. Plutôt que Monsieur météo, c’est Monsieur Temps qu’il faut l’appeler ! Quel que soit le nom attribué, grand merci à Vous !
Revenons à cette expression familière :
« La rama pèïja
La ginesta flourèïch (quand la ginesta flourèïch, la fam crèïch...) ». Jusque là, tout va bien.
Mais la suite :
« Lé garric brougn' joul la spanina.» ... à part « garric », cela se complique.
Je continue à chercher, mais si quelqu’un peut m’apporter de l’aide, qu’il n’hésite surtout pas.
Merci
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Laissant chercher ceux qui n’ont pas tout trouvé, j’apporte ma petite contribution, bien moins poétique avec ces deux proverbes :
« Lou que cèrco e trobo pèrd pas soun obro »
« Lou solelh se levo pas res que per un »
Et une devinette : « Mounto, dabalo, trateje pertout, mes boulego pas pèd ni patto » qu’es aquo ?
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Je rectifie la devinette :
« Mounto, dabalo, trastejo pertout, mes boulego pas pèd ni patto » qu’es aquo ?
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Séra lé cami, bessè?
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Osca ! As troubat ! Ne voletz una autra ? Non. Deman, benlèu ou diluns. N’ai pas gaire.
Patiencia, a la longa, tot arriba.
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Un proverbe :
« Cal saber vouler ço que l’on pod pas s’estalbiar ».
Et une devinette :
Un capèl e pas de cap, un pèd e pas d’esclop ».
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Camparol, béssè?
La bertad bé de la paraoula das maïnatches , mé lès réprouberbis das ancian's soun plha bertadiès, tan bé.
Bous baou ensenha ün lhoc d'oun troubarèts d'aquelhis réprouberbis :
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http://sorgeat.mvs.free.fr/index.php/homePage
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n'ya ün a cada cop.
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Entanta la musica, a reprouberbi :
"D'una devesa se pod faire un cambon e d'un cambon una devesa."
E una devinalha :
"Pichou coumo uno fabo, emplis toute la cavo".
Dernière modification par La Marie (2014-06-04 03:21:18)
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Tic,tac,tic,tac...La mostra (es pas d'or) dis : es acabat.
Per aqueles que cercam dempuèi una messada et que dorman pas mes, aqui la responsa :
lou lum de la candèlo.
Que me disètz ? Tanca o encora ?
escoti
un bruch mormolha
son pas les rius
m'estonni
le silenci esquila
ero plan vos
bon...Joguem, joguem.
La responsa le jorn de la 200 000en vistalha.
"Ai pas de bouco, e sense parlar disi toujoun la vertat."
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Desencusatz me, mon occitan es paure !
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Que non ! Es pas encora la 200 000en ! "Cada joun es duéi"
Per patientar un autre proberti :
"On es vièlh quand lou regrèts remplaçon lous somis"
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Non, es pas la 200 000en, mai lèu 111 111en, es plan tanben.
E voldria pas desbrenbar !
Ont serem ? Que farem ?
Que comprenem ?
Res n’es jamai acquesit, tot se defat.
Alavetz « ai pas de boco, e sense parlar dis tojorn la vertat »
Qu ‘es aquo ? E oc, lo miralh !
« La vida es coma un miralh. Si li sorises, te torna ton imatge » Nucéra
Una autra devinalha ? Non, m’arreti aqui.
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J’écris ici pour réveiller un peu cette discussion.
J’ai lu sur le site les expressions :"borbolhs et fangasses".
Je serais tentée de les traduire par « bourbier » et « fange ».
L’occitan et ses images sonores :
« fangasse» et l’on entend le bruit de la botte qui s’enfonce dans la boue.
« borbolh » et cela évoque maintenant le bruit de succion quand on retire la même botte. A condition qu’elle veuille bien suivre la jambe, sinon c’est équilibre sur un pied pour tenter de la réintégrer.
Dans mon dictionnaire languedocien, j’ai trouvé quelques synonymes : tautàs, baldràs, pautra.
Ces termes étaient-ils usités à Sorgeat ?
Dernière modification par La Marie (2015-03-09 07:11:08)
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Les fangas (ou tas de fange) étaient bien connus à Sorgeat, village sans beaucoup de dénivelés, le plus important se situait devant l’abreuvoir de l’ancienne place. Il faut savoir que cet abreuvoir était situé en contrebas de la place car alimenté en eau par, d’un côté, une prise dans le ruisseau de l’autre une source qui se dédoublait avec la fontaine attenante qui alimentait en eau potable plus de la moitié du village avant l’adduction d’eau. Chaque jour au moins 200 vaches venaient boire à cet endroit leur bouses et la terre délayées dans l’eau de la fonte de la neige entassée dans ce coin en dégageant la route, faisaient sous les pieds un énorme fangas où il arrivait fréquemment de laisser ses sabots ! Avant le goudronnage du village il y avait beaucoup d’autres amas de boue. Quant aux borblohs je n’ai jamais entendu ce mot pas plus que celui de ses synonymes. Il me fait penser à boulhe (bouillir) peut être des résurgences ou des bouillonnements mais je crois qu’il s’agit d’un terme languedocien bien que je ne l’ai pas trouvé. Peut être n’y en avait-il pas à Sorgeat.
…/…
Sourjat, bel païs hurous, su l’cami de moun bilatge,
Malgré les médisents, as un poulidet bisatge.
D’embéjousis diraü que tes carreres soun fangouses.
Les escoutetz pas, brabes gens,countinuatz à ‘stre hurouses.
Etz en plen bel soulelh, en un merbelhous site,
E, se le troba lhetch, perque le bilandres i courr bite ?
…/…
François Vergé – 21/4/1927
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Merci pour cet extrait du beau poème de François Vergé, enfant de Prades, amoureux de Sorgeat
Vous trouverez ce poème dans les / écrits / du site
Avec une traduction très libre donnée par un anonyme (2009)
Pour l’extrait cité :
…Bel et heureux Sorgeat, sur mon chemin de Prades,
Malgré les médisants, qu’il est beau ton visage !
Des envieux diront bien : Tes chemins sont boueux !
Ne les écoutez pas, soyez toujours heureux.
Tu es au plein soleil en un merveilleux site.
Le citadin, déçu, reviendrait-il si vite ?...
Quant à « borbolhs » (et non borblohs) penser à « bourbiers »
Quant aux autres abreuvoirs il y avait aussi En Pilcou, Al Rey, et en bas du Cami Gran ‘ (près de l’Auberge dé Polite/oustal dé Jean Mouré/) mais celui-là existait-il ? pas sûr...
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Il y avait bien depuis le début du siècle les deux abreuvoirs l'En Pilcou et du Rey qui étaient alimentés par une prise d'eau sur le ruisseau au niveau du Pounteil (tuyaux en plomb). C'est pour cela que seulement environ 200 vaches sur les 400 à 450 que comptait la commune fréquentaient l'abreuvoir de la place. Celui du bout du cami gran n'a été édifié qu'au moment de l'adduction d'eau et est alimenté par l'eau du village. La prise d'eau du Ponteil, encore visible, posait bien des problèmes car très souvent bouchée par des feuilles.
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De quand date cette adduction d’eau ?
(Adduction pas addiction...quoique...l’eau de Sorgeat donne parait-il un goût particulier aux légumes cuisinés...réalité ou force de persuasion...)
L’adduction donc, les années 50, les années 60 ?
Et l’abreuvoir du cami gran est-ce celui qui correspond à la Fount dal Ritou ? A moins que celle-ci ne soit celle située devant l’école ?
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Merci à Agafou pour sa mise au point.
Pour La Marie: adduction d'eau et réseau de distribution (captée à Monafaille/La Coudine) : années 60
- "Fount dal Ritou" appellation non officielle: (du fait de sa situation: face au presbytère )
- Le point d'eau (avec lavoir) devant l'école (à ce jour désaffecté-le point d'eau-) a été créé aussi lors de l'adduction d'eau des années 60 .
ps:
...par des feuilles?...La prise d'eau ancienne du Pounteil valut un jour à "quelqu'un de notre connaissance" une engueulade du garde-champêtre, pour y avoir placé un petit moulin au fil de l'eau (un moulinet soutenu par deux fourches)...il y a 60 ans...
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En parlant de La Bernède et de Joseph Sangra je me suis souvenu de la source d'eau ferrugineuse située au-dessus de la maison. Est-elle encore visible où, comme beaucoup de sources dans le coin, s'est elle perdu. Le nombre de bonnes sources disparues est impressionnant : la Débésole, L'Espy d'en haut, les Berdal, Jors .... depuis que les terrains ne sont plus exploités.
La présence de l'eau ferrugineuse avait été à l'origine de recherches d'un minerai de fer exploitable à La Coste dans le début des années 1900. Recherches certainement infructueuses !
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Les Sorgeatois possèdent donc une santé de fer, un moral d'acier, un sommeil de plomb et surtout un cœur ... en or. C'est nickel !
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Pour abreuver la soif sur l’aiga de Sorgeat, je me jette à l’eau : voici, en vrac, le nom des ruisseaux que j’ai trouvé (mais ceci est très certainement incomplet).
Tarnave
Sahuquet
Riou Caud (qui alimente le lac de Goulours ; caud : vraiment ?)
Clot del Fatch
Afouys (alimentant le village)
Taychou
Coume frède
Gourgoulude (il chante, gargouille et glougloute ?)
Recs de Lavail (mais il y en a plusieurs, n’ont-ils pas chacun, un nom spécifique ?).
Et tous les petits rus, ont-ils une dénomination ?
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Abril es arribat ; dos proverbis :
A la sason del cocut
Tan lèu plogut, tan lèu cissut
Un còp un pauvre anguèc demandar
l'aumoina a un caste. Le mosseur li
demandèc çò que preferava de tot. L'òme i dissèc :
"Une roseta deu mes d'abril vau mei que vòste castel".
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