Forum du site web du village de Sorgeat
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Je viens de relire le très joli texte « Réminiscences » écrit par DD. Il donne l’envie d’en découvrir d’autres...
Je me demandais... Tous ces sobriquets attribués aux maisons, de quand datent-ils ? Car ils étaient bien attribués aux maisons et non aux personnes ? Aux personnes par extension, de par leur appartenance à un toit ? Et où trouvent-ils leur origine ? Comment et par qui sont-ils nés ? Ne vont-ils pas disparaître des mémoires d’ici quelques temps ? Il serait dommage qu’ils se perdent, que les générations à venir les perdent. Ces noms n’ayant plus de lien avec leur réalité.
Les noms des quartiers affichés sur les ardoises permettent au plus jeunes de s’en imprégner, de ne pas oublier et même de les énoncer et de les utiliser. La tradition orale ne se transmettant plus oralement a besoin de l’écrit pour perdurer.
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Oui,(La) Marie,
ils sont parfois passés d’un lieu désigné ainsi à une famille y vivant : exemple « Gutch » désignait un quartier puis une famille (Jean, le père, Marie, Rosa, Berthe, Henriette, les filles)
Autre exemple « La Bordette », a désigné une personne qui a eu peut-être des ancêtres fermiers près du lieu connu sous ce nom (vers le Bosquet)
parfois le nom de lieu s’est accolé à celui d’une personne (ex. « Jean dal Petch »)
et a donné le sobriquet d’une famille.
D’autres fois le sobriquet s’applique d’évidence à une personne de par son origine géographique : exemple : Lé Gascou (Le Gascon)
D’autres fois il provient d’une activité exercée par l’un des ancêtres (ou parent) :
exemple : Lé Tichèyré (le tisserand) Lé Courdounié (le cordonnier) Lé Ritou (le curé),(ou le maître ?) Martinaïré (forgeur)* Capitaïné
Parfois, il rappelle une particularité physique :Pierri Gros, Jean-Pétit, Gamat (faible), Couquet(coquet) Le Routch (roux)?…
Parfois il n’est que temporaire et ne concerne qu’une personne, sans donner de suite : exemple « Le Marin » (chez le Rey)
Parfois il rappelle un ancêtre célèbre : exemple L’Agousti (Augustin) , Sylbestré ou une suite d’ancêtres : exemples Bernat dal Paou (Paul) Jean de Ramoun (Raymond)
Quelquefois, on ne parvient pas à deviner : Ménans, Finoou, Llimpre, Ganétot, La Gané, La Sipestre, Catarot, Le Serre, L’Hoste, Ratataou… merci de suggérer des pistes ! Merci de chercher aussi !
...............................
*dans la famille Rey
Dernière modification par DD (2014-03-26 05:25:16)
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Tout d’abord x.
Non pas par souci d’anonymat ni pour une quelconque grivoiserie mais pour réparer mon oubli dans le précédent écrit.
Comme le dit Julos : « Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent on en cherche »...mais cherchons, cherchons.
Dans la liste donnée de noms dont on ne connaît pas la signification ou l’origine, il en est un qui intrigue de par son orthographe : « Llimpre ». Outre qu’elle permet une belle envolée, la présence des deux « l » en début de mot interpelle. Il y a peu de mots en occitan qui ont cette entame. Alors, déformation ? Ll ou Lh ? Ou origine espagnole ?
Dans divers dictionnaires béarnais, gascon il est mentionné : Limpre : poli, luisant, net, propre. Mais avec un seul L, est-ce la même origine ?
l’Hoste pour l’hôte ? Une maison à l’accueil chaleureux ?
l’Hoste pour l’hôtel, l’hostellerie ?
En français ou occitan ancien « host » ou « ost » signifiait : armée. Un militaire ? Ou une personne un tant soit peu belliqueuse ou soupe au lait (n’ayant peut être pas trouvé celle-ci à son goût dans l’auberge du précédent ?)
Ce sera tout pour aujourd’hui.
Adissiatz
La Marie
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Merci pour tes contributions, la (le ?) "Marie"
Mais ne crois-tu pas que de tes deux suggestions (fort spirituelles au demeurant) la 1ère soit trop "polie" pour être honnête quant à la seconde, difficile à avaler cette "hostie"- on ne peut lui donner le Bon Dieu sans confession.
Allez, La Marie , pousse encore un peu le tracteur, fais avancer le schmilblic!
Et puisque tu as l'air d'aimer Julos, écoute un peu "si la Garonne avait voulu..." peut-être y trouveras-tu un peu de l'eau de la Fouys.
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En ces temps de pollution atmosphérique (ou autre), pair, impair, gagne ou perd, me voici contrainte à pousser le tracteur pour continuer d’avancer. Mais aujourd’hui Eole aide bien.
Catarot
Deux entrées trouvées.
La première (dictionnaire provençal) avec deux sens :
Femme à toilette extravagante.
Imbécile, faible sans vigueur d’esprit.
La seconde (dictionnaire béarnais) : homme lunatique, sujet à des folies, à des caterris (catarrhe, fluxion)
Catarrhe au Qatar ?
Non, aucun Qatari n’est là (tchi tchi). Embargo sur le carburant. Nous y revoilà ... le tracteur ...
Point de Qatariote mais des Catarot.
Catarrhe chez les cathares ?
Notre bonhomme aurait-il, quel sot, eut une apoplexie à la vue d’une gente demoiselle à la tenue peu conventionnelle.
La Marie
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Chère Shéhérazade,
Très rafraîchissant ton coup de brumisateur (Tchi tchi) à la Tino Rossi : vraiment génial !
(à réserver, toutefois pour cet été) Je n’ajouterai pas un iota (même si j’y trouve un tau en trop, mais nul n’est parfait, sauf quelques cathares)
Ps : voyage en toponymie annoncé pour samedi 5 avril 18h à Laroque d’Olmes- causerie de Stéphane Bourdoncle, Salle d’honneur de la mairie, ça t’intéresse ?
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Je reprendrai donc un t, même si ma préférence va plutôt pour le café.
Le voyage m'intéresse, bien sûr. Laroque d'Olmes... un peu loin... J'y serai... peut être.
La Marie
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Pour le teigneux,
Le voyage en toponymie m’aurait plu mais celui pour y aller me rebute. Hussain où donc est rangé le tapis ? La distance (et la flemme) ont raison de ma motivation. En tout cas, merci d’avoir diffusé l’info.
Si tu t’y rends (à Laroque, démocrate, pas à Téhéran) peut être laisseras-tu tes impressions en cette même place...
Bonne journée.
La Marie
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Pardon:Guère plus courageux j'ai renoncé aussi à l'aventure (le temps n'est pas très encourageant et le tapis, par ce temps!...)Je ne désespère pas de voir un de ces jours notre érudit du Razès "herboriser" vers ici , en Sabarthès (si tu ne vas pas à Lagardère...). Voici un lien (la Dépêche ):
http://www.ladepeche.fr/article/2014/04 … oncle.html
En attendant, vais essayer de prendre contact.
Amitiés
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Évidemment, si Lagardère vient jusque là et sortant, telle sa botte, le fil d’une explication des noms locaux... La perspective est alléchante. En tout cas, quel qu’en soit le résultat, bravo pour l’initiative.
La Marie
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On commence: (fastoche)
http://sorgeat.com/voir_image_gal.php?&idx=222
On continue:(les sarrats: affleurements rocheux allongés)
http://sorgeat.com/voir_image_gal.php?&idx=223
Dernière modification par le teigneux (2014-04-07 05:37:47)
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Tu as entrepris un recensement ?
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Quelle bonne idée que ces photos !
Personne ne se lance ? Alors, j’y vais.
La Sarrette : de serra, colline de forme allongée, donc sarrette, petite colline.
Mais ce peut être aussi une plante ressemblant au chardon, donc, lieu couvert de chardons.
Ou alors les deux mon capitaine : petite colline couverte de chardons.
Ma préférence va pour la première proposition.
L’Assaladou : endroit où l’on déposait du sel pour les vaches, sur des pierres plates.
Puisqu’il est question de l’Assaladou, je propose une interprétation, toute personnelle, du sobriquet Sipestre.
On ne peut s’empêcher d’y voir pestre : paître. Oui, mais alors le si ? De « soi pestre », se paître, se nourrir ?
Ou alors si pour la tonalité. Nous serions donc en présence d’un troupeau de sacrées vaches mélomanes iolant par abus de sel trop ... iodé.
Suffit, tout cela va de mal en pis.
Bona neit (pas sûre pour l'orthographe)
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Bravo! Merci pour les suggestions (c'est parfois très original!)
Sarrette: petit sarrat: en voici deux autres (Jors , Pennadal): (voir url 223, ci-dessus)
Salpêtre et tyrolienne: trop génial! (Voyons ce qu'en dit Bourdoncle? Va-t-il sévir?)
Allez, on continue? Courage!
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Quelle bonne idée que ces photos !
Personne ne se lance ? Alors, j’y vais.La Sarrette : de serra, colline de forme allongée, donc sarrette, petite colline.
Mais ce peut être aussi une plante ressemblant au chardon, donc, lieu couvert de chardons.
Ou alors les deux mon capitaine : petite colline couverte de chardons.
Ma préférence va pour la première proposition.L’Assaladou : endroit où l’on déposait du sel pour les vaches, sur des pierres plates.
Puisqu’il est question de l’Assaladou, je propose une interprétation, toute personnelle, du sobriquet Sipestre.
On ne peut s’empêcher d’y voir pestre : paître. Oui, mais alors le si ? De « soi pestre », se paître, se nourrir ?
Ou alors si pour la tonalité. Nous serions donc en présence d’un troupeau de sacrées vaches mélomanes iolant par abus de sel trop ... iodé.
Suffit, tout cela va de mal en pis.
Bona neit (pas sûre pour l'orthographe)
à l'intention des "vaches mélomanes"
(découverte de lieux-dits)
Ballade en balade
Viens jouer du téorbe dans le pré de Fountorbe
Fais résonner la viole auprès de l’Estanyole
Joue-nous une ballade en allant à la Prade
Charme donc notre oreille en montant à Gardeille
Si tu n’entends que d’alle, va donc à Pennadal
Va darré Courteillasse jouer de la contrebasse
Va vers le Col d’Ijou ou si tu veux tu joues
Un air en si bémol dans un champ de la Molle
Mélodie en ré dièse aux prés de la Devèse
Dans le bois de Mountau sonnera bien l’alto…
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Quelle jolie « ballade en balade » que voilà. Les vaches doivent en être ravies et charmées. Très belle manière de répertorier les lieux. Se promener au gré des noms musicaux. J’ai tenté de faire mentalement la promenade, en attendant de la faire réellement, mais je ne suis pas parvenue à refaire le circuit. Où donc se situent Fountorbe, Estanyole, Pennadal, la Devèse ?
Il m’a aussi fallu chercher : j’ignorais ce qu’était un téorbe. Maintenant... je sais.
On continue, bien sûr ! Bourdoncle viendra-t-il ?
Avant de passer aux suivants, je reviens aux précédents. N’aurait-il pas mieux valu placer l’Assaladou et ses bovidés avant la Sarrette, histoire de ne pas mettre la sarette avant les bœufs ?
Quant aux suivants, pas encore eu le temps de m’y pencher, mais, ça va venir.
Au fait, cher le teigneux, l’usage de tes photos me fait penser à ceci : Raymond Depardon parraine le recensement, en photos, de tous les monuments aux morts de France. Je ne sais pas si cela a déjà été fait pour celui de Sorgeat... (date limite le 15 mai 2014).
Lien pour poster les photos et conseils pour les prises de vues :
http://www.rencontres-arles.com/C.aspx? … rm&Flash=1
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Bonjour,
A chaque jour un mot pour rire. Merci, "Marie"(*)
Voici la réponse à 3 de tes questions:
http://sorgeat.com/voir_image_gal.php?&idx=224
http://sorgeat.com/voir_image_gal.php?&idx=225
Pour Fountorbe c'est si ponctuel que la cartographie doit céder la place au GPS (j'y travaille)>>>
(LAT-LONG)42.72866°N 1.85317°E ou (UTM) 406115m 4731312m
La suggestion du Monument aux morts me met sur la voie(*)
Amitiés
Dernière modification par le teigneux (2014-04-08 08:59:58)
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Quelle voie ? La voie que l'on voit n'est pas forcément la bonne...
Pour moi, c'est plus facile, mon très cher Mentor.
Amitiés
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Un nom. Un nom.
Et si la réponse était dans la question...
Le cadastre annoté...encore une très bonne idée. Cela permet de situer un lieu, d’en avoir ainsi une représentation, de s’y projeter et d’y être, presque.
Voyons les deux suivants. Déjà, j’ai eu du fil à retordre.
Jor : trois choix : nigaud ; synonyme de raneta (rainette, petite grenouille) ; jonc.
Je choisis le second en supposant qu’à la serrata de jors, les gragnotes devaient être nombreuses et qu’en ces lieux étaient présentes des mares (on peut aussi ajouter quelques joncs dans le décor), flaques ou gourgs pour permettre quoi ? Les ébats des batraciens et les débats des amphibiens.
Pennadal : l’envie vient de suite de scinder le mot en deux : le Pen et le Nadal. Après celle de Jeanne d’Arc, l’appropriation de la fête de la nativité ? Nada. Non. Ce chemin ne peut être le bon. Ce ne peut être qu’une fausse route, une voie sans issue. Mais ne jugeons pas l’intégralité de ceux qui l’ont emprunté ; à force de se perdre, la moindre main, même émergeant d’une chemise brune peut paraître salutaire.
Revenons à nos moutons, vaches et grenouilles.
Je fais part de mon cheminement. Nadal : Noël. Pen : plusieurs possibilités : pain, limite, peine.
Pain et peine pour un lieu ? Limite, peut être. Et Noël dans tout ça ? Non, cela ne convient pas. Retour à la case départ.
Pennadal. Toujours rien pour le mot pris en son entier. Et si la scission n’était pas au bon endroit. Penna et Dal ; et là, tout va mieux. Penna : hauteur, mont. Dal : de, du. Donc du mont. Je m’étais focalisée (à cause des scintillements peut être) sur ma vision première. Comme coâ, les évidences et apparences...
De ton côté, quelles sont tes conclusions ?
Un coucou au coucou.
Beslãma
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Sba l'khir, a, Lalla,
Beaux efforts d'interprétation...et d'imagination!
Vite, M. Bourdoncle ,à l'aide!
Que ce mentorat est lourd à porter, mais ce n'est pas triste!
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Je propose une pause.
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Je m'explique sur la proposition de pause. Même si ce n'est pas triste, si c'est lourd à porter c'est que ça pèse. Et là, je suis sincèrement désolée.
Et si ça pèse, il faut alléger.
Djur baashi
Amitiés
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Toponymie allégée (sans tambours ni trompettes...ni théorbe)
Au sujet de Pennadal:
(avec l'aide de Bénédicte & Jean-Jacques Fénié / Toponymie occitane/ ed Sud Ouest)
à rapprocher de peña (rocher) on trouve aussi Penne (crête, rocher élevé)
associé à Solanal ou Soula (Adret)
à rapprocher de Coste (versant) "La Costa d'Ignaous"
penser à "péneint" (pentu) "dé boun pénatché" (favorable au marcheur)
penser à "penna' " (ruer)
Djur baashi (et pas "bashi bouzouk", capitaine!)
-j'ai enrichi mon vocabulaire-
Bisou
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C’est sûr, l’explication toponymique correspond bien à la situation du terrain, et inversement, la vision du lieu aide pour trouver l’origine de son nom et ne pas partir... par monts et par vaux. (revoilà les mélomanes, facile là, fa si la).
Adissiatz
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Allégeons, alléger, allégeant
Allez joncs, geais, gens
Réveillez-vous, réveillons-nous
C’est le printemps
J’ai comme qui dirait une fringale, un petit creux, un val. N’y aurait-il pas un petit lieu pas prétentieux, un petit coin dans le besoin, un lieu-dit qui s’oublie, un endroit qu’on entrevoit ; bref un arpent à mettre sous dent. (le voyage continue, nous voici à Khartoum)
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